
L’année 2022 est passée mais nos problèmes et nos crises demeurent…
L’année 2023 a commencé mais les difficultés que nous rencontrons au quotidien dans nos vies sont les mêmes. Plus précisément, ils n’ont cessé d’augmenter… Entre la fin et le début de l’année, on dit adieu aux gens et aux choses. Mais les souhaits sont différents. Ils sont devenus plus comme des supplications et des implorations de sympathie…
Nous vivons une période difficile avec de nombreux moments difficiles et des journées difficiles … Le plus souvent, les trois quarts des Libanais dorment dans la pauvreté pour se lever et constater qu’ils sont devenus plus pauvres …
En cette période difficile, 24 heures sur 24, je me retrouve à penser à ceux qui sont faibles et ils attendent le soutien de ceux qui sont forts… Je pense aux milliers d’élèves de nos écoles publiques et privées, à leurs familles, à leurs enseignants et les conditions de leurs écoles. Dans un monde où les enseignants sont opprimés et les étudiants privés, nous nous demandons comment nous allons compenser les années d’éducation perdues et nous nous demandons combien nous pourrons couvrir du programme scolaire ?
En ce début d’année, outre les pauvres et les tourmentés, je me surprends surtout à penser à ceux qui constituent le maillon le plus faible de notre société. Je pense aux victimes invisibles et presque abandonnées, qui reçoivent l’attention du très petit nombre d’entre nous qui ont encore une conscience vivante, ceux dans notre société dont nous savons qu’ils sont véritablement altruistes et ont un débordement de conscience, ainsi que ceux qui prennent conscience de leurs devoirs de parents. Je pense à nos enfants ayant des besoins spéciaux qui attendent que nous les aidions et les soutenions dans leur vie… Je pense à ceux qui demandent avec leur silence et leur regard, leurs mains désorientées et leurs pas chancelants. Ils demandent sans parler. Je me demande si les responsables de notre pays entendent leurs supplications silencieuses.
Nous adressons nos remerciements au Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur qui fait de son mieux. Mais on se demande toujours où est le gouvernement? Où sont tous ces fonctionnaires? Ils semblent tous oublier ceux qui ont des besoins spéciaux. Ils sont préoccupés par des budgets qui ne répondent pas aux besoins de ceux qui en ont besoin. Ils sont en désaccord sur des budgets qui ne tiennent pas compte des besoins de ceux dont les droits ne sont pas respectés. D’où la question suivante. Est-ce que prêter attention à ceux qui sont faibles et dont les droits sont bafoués n’a-t-il pas la même importance que faire passer de l’argent volé pour acheter du carburant et acheter la conscience des gens?
Ne vient-il pas à l’esprit de ceux qui sont aisés et qui accueillent la nouvelle année à bord de leurs avions et de leurs yachts, qu’il y a des milliers d’abandonnés dans leur pays et des milliers de mères et de pères opprimés et désemparés qui ne savent pas comment gérer les conditions de leurs enfants? Ne leur vient-il pas à l’esprit qu’eux aussi ont le droit de survivre, alors ils les aident dans leur lutte pour la survie? Ou croient-ils que la survie n’est un droit que pour les forts ?
En effet messieurs, mes confrère et sœurs, il est de notre devoir en ce début d’année d’allumer une étincelle de renouveau dans la vie de ces personnes opprimées ignorées par le gouvernement alors qu’il est du leur devoir de les aider et de prendre soin d’eux. C’est un devoir sacré et non un acte de pitié ou une faveur. C’est leur droit qu’on injecte une dose de vie dans leurs veines, qu’on leur donne le sourire, qu’on cherche à les embrasser davantage et à alléger davantage les fardeaux de leurs familles…
En cette période difficile, je me retrouve à penser à ceux qui sont faibles et ils attendent le soutien de ceux qui sont forts… Je pense aux milliers d’élèves de nos écoles publiques et privées, à leurs familles, à leurs enseignants et les conditions de leurs écoles. Dans un monde où les enseignants sont opprimés et les étudiants privés, nous nous demandons comment nous allons compenser les années d’éducation perdues et nous nous demandons combien nous pourrons couvrir du programme scolaire
A cette occasion, je salue, au nom de toutes les personnes ayant des besoins spéciaux, l’esprit de feu Arwa Zaid Al-Amin, présidente de la Société libanaise de l’autisme, décédée après avoir consacré ses efforts depuis 1999 pour que le Liban ait l’opportunité de diagnostic précoce, de réadaptation et de soins professionnels pour les enfants atteints de troubles du spectre autistique.
Cela dit, je voudrais encore espérer la paix pour les personnes avec autisme dans le monde, et je demande au Seigneur de nous aider à les aider dans leur lutte pour la survie.